Je suis partant si Amal vient…

De retour de Dublin, j’atterris à 10h30 à Carcassonne… donc c’est mort pour le test VMA, la photo aussi… peut-être l’apéro si cela roule bien sur l’A9 !

Rentré à 2h ce matin de Barcelone, même si réveillé à 7h15 😯 je n’ai pas pu me lever pour être à 8h30 au lac 🙄 donc ouvert à toute proposition alternative d’entraînement ce week-end. Heure? Lieu de RV?

Course impressionnante de Hugues qui m’a rattrapé au 7ème kilomètre… en me disant qu’il accélérait progressivement… on était quand même à 13,8 km/h ! 😯
De mon coté départ super rapide, plus de 15 au 1er kilo, 14.5 au second et bonne allure jusqu’au 10ème atteint en 47 minutes mais sans grandes sensations… Ensuite le trou, plus de jambes, plus de souffle, point de coté… Je m’étais garé au Mas du Pont et j’ai vraiment failli reprendre ma voiture en passant au 12ème 😳 après avoir vu et marché quelques mètres avec Olivier Hervé. Ambiance sortie longue sur les 8 kilomètres suivants pour retrouver un peu d’allure sur les 2 ou 3 derniers kilomètres. Je me suis fait doubler par 150 personnes en 20 kilomètres 😥 en particulier les 4 premières féminines dont j’ai suivi la course à distance. Paradoxalement moins de mal dans les montées que pour garder l’allure sur les parties roulantes… A l’arrivée 3 minutes de plus que les 2 dernières éditions courues en 2010 et 2012 (qui était une sortie longue de la préparation Marathon de Montpellier)… Mais même si jour sans, c’est toujours une course super, variée coté relief et sol, avec une superbe organisation au top et un semi à coté de la maison, c’est vraiment super! 💡

On prendra notre voiture avec Véronique, OK pour 14h. Nous avons 2 (confortable), 3 (serré) voire 5 (sardines) places. On reviendra au Crès Dimanche soir mais on ne sait pas vers quelle heure, on en discutera Samedi soir. Pour le dej du matin, je dois avoir des restes des gatosports des marathons dans les congels… Vous pensez qu’à l’arrivée Samedi après avoir retiré le dossard à Marvejols, on pourra reconnaitre en voiture le trajet de la course jusqu’à Mende ?
Pour les sucres lents, c’est un peu tôt, c’est plutôt la période hypoglucidique: oeufs, jambon, emmental le matin, légumes cuits, volaille, poissons, laitage et chocolat à midi et le soir, compote, jambon et chocolat noir au gouter. Pas de pain, d’alcool, de pomme de terre, de féculents ou de sucres lents jusqu’à Jeudi matin. A partir de Jeudi, c’est tout le contraire, pain et céréales le matin et pâtes, pâtes et pâtes le reste du temps!

C’était donc mon premier vrai trail hors des sentiers battus, choc de culture pour un vrai routard! C’est l’occasion pour moi de faire mes plus plates excuses à mes collégues trailers réguliers… A la vue de l’étalage de vos résultats réguliers, je me demandais vraiment pourquoi vous vous entraîniez si dur pour sortir des moyennes de 8 ou 9 km/h en course ! C’est pas possible, vous profitiez du paysage ou quoi ?
Maintenant je sais… 😯 Départ sympathique pour environ 160 engagés, pas de cohue, je me mets dans le sillage de Sébastien et boucle le 1er kilomètre dans un honnête 14 km/h en le gardant en ligne de mire mais je ne le reverrai plus… Les 3 premiers kilomètres sont sensés être plats, mais c’est en langage de trailers car je trouve que la route commence à s’élever dès le bitume quitté à 1,5 km du départ… Je maintiens 12.5 km/h sur les 2 et 3èmes kilomètres sur chemin et trace sympathique. Il fait chaud mais j’aime ça donc pas de stress. Les 4 kilomètres suivants sont en montagnes russes et les premières sessions de marche commencent pour éviter les passages pierreux piègeux… 10.5 km/h de moyenne sur cette portion, je suis toujours dans l’allure envisagée et je m’arrête 15 secondes au premier ravito pour bien boire.
Kilomètre 8… 179 m de dénivelé, kilomètre 9… 79 m 😳 de plus… 5 et 6 km/h je comprends subitement que ma moyenne finale risque de ne pas être bien meilleure que les 8 ou 9 cités plus haut. Mais je m’envolerai dans la descente sur les 4 derniers kilomètres 😀 . Le parcours arrive sur la piste qui monte au Roc Blanc et je peux relancer le 13 km/h sur quelques centaines de mètres. C’est l’avantage de marcher car lorsque l’on peut recourir, on a l’impression de pouvoir voler ! La bouteille d’eau donnée au début de la piste 1 km avant le second ravitaillement est la bienvenue, je passe aux 10 kms en 1h et quelques secondes. Ca va être dur de finir en 15 minutes mais les 4 derniers kilomètres sont en descente… et c’est là que je comprends l’utilité des chaussures de trail… 🙁 et les conséquences de ne pas en avoir! Je regarde ma montre et je n’arrive pas à dépasser le 9 km/h en descente.. non mais allo quoi 😮 ! Je suis même parfois obligé de marcher tellement il y a de cailloux. Je me fais doubler par 5 coureurs dont une féminine qui s’avérera être V3 et troisième féminine à l’arrivée 🙄 . Peu après l’abîme, le chemin part à droite et je sais que cela va remonter car le retour est la montée de la randonnée Brissac-Notre-dame du Suc que j’ai souvent faite. Je relance rageusement, content de pouvoir enfin laisser éclater ma frustration des 5 derniers kilomètres, je reprends les 5 coureurs mais malheureusement dès que le chemin retrouvera une pente négative, ils me redoubleront et arriveront 1.5 mn avant moi…
Le chemin herbeux et le dernier petit bois sont en vue indiquant les 500 derniers mètres, je débouche dans le parc de Brissac et sprinte rageusement sur les 200 derniers mètres… dommage que l’arrivée ne soit pas un peu plus loin… 1h33 et seulement 2/3 de semi de parcourus ! 😉
Sympathique ravitaillement d’arrivée sur la pelouse du parc avec vue sur le château au loin, encouragement des autres coureurs du Crès franchissant la ligne les uns après les autres. Bruno qui souffre et trottine trahi par sa hanche, Isabelle qui a tout donné et nous fait peur à l’arrivée, Valérie fraiche comme un gardon. En parlant de fraicheur, la rivière est la bienvenue pour rafraichir les chevilles et genoux malmenés par la descente et les caillasses. Super organisation et cadre génial. Les 2 podiums d’Olivier et Valérie nous incitent à rester à la remise des prix et au début de l’apéro. Comme je n’ai pas réussi au grattage (de places en course), j’ai plus de chance au tirage ou je gagne un panier de spécialités du sud Ouest… Je garde donc un excellent souvenir de cette matinée de course club avec une partie de Run In Crès, la distance de 14 kms est adéquate pour s’amuser et se fatiguer sans trop s’entamer.
C’était donc une découverte du trail avec un sentiment mitigé. Randonner en tenue de course ou courir en tenue de rando ? En tout cas, comme en rando, je préfère définitivement la montée 😛 ! Maintenant se pose la question: où aurais-je pu gagner du temps ? Mais est-ce le but finalement… ❓