Yann Guerin
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Bravo Bruno ! Et bienvenue chez les V1s
! 1ère course, 1ère victoire dans la catégorie… 14 km à 16,2 km/h 
… pffff! Vivement que je sois V2 
!Je viens de recevoir la confirmation à 18h14, c’est bon pour moi. Ils parlent de 74,707 applications donc c’est un peu plus d’une chance sur 2…
Bienvenue au Club ! Il y avait peut-être quelque chose dans l’air cette année propice aux “explosions en vol” comme tu dis ? Mais dans ces conditions 2h10 en V3 c’est super ! Moi aussi j’ai envie d’y revenir pour profiter de la course, j’ai quand même essayé de me changer les idées en regardant devant et derrière le serpentin des coureurs et les paysages de garrigues et de mer, c’est superbe ! Peut-être dans 2 ans qui sait (quand je serai V2) ?
Après 3 jours la frustration est un peu retombée, mais ce Marseille-Cassis est définitivement une course à oublier pour moi! D’ailleurs les organisateurs m’y aident… 0 photos prises du dossard 4124 lors de la course… plus de traces
!
6 minutes de plus que mon objectif de 1h40 à l’arrivée… et encore 1h40 c’était la fourchette haute! En fait j’étais parti sur un temps de 1h36, en comptant partir au seuil sur le premier kilo, ralentir à 12 km/h vers l’obélisque et monter à 11 km/h de moyenne le col de la Gineste. Reprise d’une allure moyenne à 13 km/h sur les portions plates et descendantes et lâcher les chevaux à plus de 15 km/h dans les parties les plus roulantes de la fin en reprenant du 11 dans les 2 ou 3 côtes courtes de la fin. Au pire donc, 10,5 km/h en montée, 14, 5 km/h en descente pour une moyenne de 12,5 km/h et donc pile 1h36 sur 20 kms. 1 gel au 5 avant le premier ravito pour avoir de bonnes jambes entre le 7 et le 10 où ça monte le plus et 1 coup de fouet au 16 pour avaler les dernières côtes. Donc des temps de passage en 23’30” au 5 kms, 53′ au 10, 1h16′ au 15 et 1h36′ à l’arrivée…
Je passe en 23’38” au 5, 52,23″ au 10, 1h16’53” au 15 mais les chiffres sont trompeurs… En fait j’ai couru moins vite les 10 derniers kilomètres que les 10 premiers
! Petit retour sur la course.
Mes perfs 2012/2013 sur les 20 kms de Montpellier et le semi de Nimes me permettent de prétendre au sas de -1h40 au départ, ce qui est validé à la prise du dossard le Samedi. Cela me permet de m’échauffer tranquille, de rejoindre le sas 10 minutes avant le départ et de ne pas mettre plus de 40 secondes pour franchir la ligne. Echauffement après avoir laissé Serge rejoindre le départ, au bout de 20 minutes, je suis déjà en nage, avec le changement d’heure il est en fait 10h30 de l’ancienne heure et il fait déjà plus de 20 degrès à l’ombre et humide. Mais quand même, en étant de Montpellier, la chaleur on connait ! Je suis un peu tendu, et je ne me suis pas relaché à l’échauffement, comme au départ de chaque course en fait.
Départ donné à 9h31 et peu de bouchon donc prise rapide de l’allure. Beaucoup de monde mais je ne suis pas gêné. 1er kilo à 15 km/h, je redescend à 12 au second et me cale sur un rythme à 11/11,5 sur le début de la montée. Je remarque déjà que mon cardio est à plus de 170 au bout de 2 kilomètres. Je n’ai pas de sensation au niveau des jambes, ni positive, ni négative, je déroule. Mais à partir du 5ème kilomètre, ma course se durcit, le cardio sonne à tout va à 185 je n’ai mal nulle part mais mes jambes sont dures et je n’ai aucune sensation sinon de dureté, je commence à me battre et je vais le faire sur les 10 kilomètres suivants… en montée c’est normal mais le pire c’est qu’en basculant au delà du col de la Gineste, mes jambes ne répondent toujours pas et le cardio ne descend pas même si la route le fait. Je me bats, je me bats mais c’est de plus en plus dur. Je m’énerve car ma montre passe les kilomètres 400 mètres avant les bornes officielles… En plus je me fait doubler par des wagons de coureurs qui eux accélèrent dans la descente. Marc Raquil avec qui j’ai passé le col de la Gineste termine 1976ème en 1h38’40”, avec ma 3644ème place, cela veut dire que je me suis fait doubler par 1600 personnes dans la seconde partie ! J’atteins le 15ème kilomètre et la route descend plus fort et je n’accélère toujours pas et j’arrive au pied des 3 dernières petites côtes avec le cardio à bloc (175 de moyenne sur la course). Alors j’abandonne dans ma tête, plus envie, trop dur et le flot des coureurs qui défile comme un fleuve. Si je n’avais pas couru à la mémoire de mon beau-père décédé il y a juste 2 ans, 2 jours avant Marseille Cassis 2011, je serai directement allé à la gare de Cassis! Je marche dans les côtes du Camping et des Pompiers même si elles ne sont pas très impressionnantes. Je trottine en descente et, signe d’une mauvaise journée, le port de Cassis ne sera pas parcouru à plus de 10 km/h car mon groupe de coureurs est bloqué par 2 ambulances qui roulent au pas en pleine arrivée de la course! Je passe la ligne avec une pensée pour beau papa et je tente de reprendre mes esprits. Les 500 mètres qui me séparent du ravitaillement d’arrivée me semblent un marathon, je titube et mon champ de vision est voilé d’un halo blanc lumineux. Freaking
! Il me faudra une bonne demi heure pour récupérer… trop de monde, on étouffe, je ne retrouve pas les V3 de RunInCres mais le bain sur la plage de Cassis me revigore un peu et ayant retrouvé Serge, nous pouvons enquiller Bus, Train et Métro pour reprendre la voiture vers Montpellier.
Restent néanmoins 3 points positifs ou presque… d’abord un excellent week-end passé avec Serge Caudullo et son épouse dans l’ambiance de la course et des à coté (les embouteillages pour entrer dans Marseille Samedi après-midi jour de match – 17h – de l’OM perdu contre Reims…), Serge améliorant au passage de 4 minutes son temps d’il y a 2 ans, Bravo! Ensuite le mutisme de mon mollet, aucune douleur avant pendant et après la course donc la convalescence a été bien gérée. Et enfin la sensation de ne pas être vraiment fatigué après, car courir un semi à 11,5 km/h de moyenne, c’est ma vitesse d’entraînement en sortie longue… snif
! Mais bon, ce dernier point n’est pas vrai car j’ai les jambes qui tirent malgré tout.Résultats détaillés des Run In Cressois à Amsterdam:
– Bruno 3h49’47” 3532ème 11,018 km/h 732ème de sa catégorie
– Valérie 4h14’12” 7964ème 9,959 km/h 191ème de sa catégorie
Sur 11278 classés. Bravo à eux! On attend les impressions…Bravo à tous, les photos sont superbes!
Je ne sais pas si vous avez vu mais sur le site web du Marathon, le bandeau de photos défilantes a un gros plan sur 2 dossards de Run In Crès !
Merci à Michel d’avoir repris le flambeau du live! N’y tenant plus au passage du marathon, j’ai mis le vélo dans la voiture et hop, direction Millau. Vu l’apocalyse dans la montée de l’Escalette et vers le Caylar (trombes d’eau et flaques d’aquaplanning ne permettant pas de dépasser le 70 sur l’Autoroute), je me suis dit que les 100 kms devaient être bien arrosés… Et bien surprise, 3 kms avant le viaduc, arrêt de la pluie, toujours des nuages mais aussi du ciel bleu et du soleil et une bonne température de 19°C dans la vallée. Nous avons même eu de splendides étoiles sous le viaduc au dernier passage.
Garage à Millau, et visite de l’aire d’arrivée vers 18h20 pour voir arriver les concurrents 7 à 10 puis remontée en vélo de la cohorte des participants entre Millau et St Rome de Cernon où je retrouve Florence et Hugues au 83ème kilomètre vers 20h05. Je vais les accompagner jusqu’à l’arrivée à 22h53.
Un bon rythme apparemment régulier suivant le dénivelé (et des côtes il n’en manque pas!) avec un effort important entre la fin du marathon et les 50 kms qui sont tout sauf plats !
– 30 km en 3h30
– Marathon en 4h41
– 50 km en 5h46 (50ème en haut de la grosse côte du viaduc)
– 71 km en 8h24
– 80 km en 9h55
– 90 km en 11h25 (90ème au milieu de la grosse côte du viaduc)
– 100 kms en 12h53
Ce qui m’a frappé, c’est d’abord l’état de fraicheur de Florence qui me dit bonjour au 83ème comme au départ d’un entraînement du Samedi ! Même état de fraicheur 30 mns après l’arrivée. Ensuite, même si il y a des séquences de marche (et tout le monde marche après la trentième place dans la côte du Viaduc), Florence ne s’est jamais arrêtée et j’ai été impressionné par la coulée et la régularité de sa foulée lors des plages de reprise de course… je ne pensais pas que l’on pouvait courir comme cela après 90 kms ! Enfin la niaque sur les 4 derniers kilomètres pour accélérer encore et aller chercher les moins de 13h! Accompagnée de Michel Thomas qui nous avait retrouvés sur le dernier kilomètre.
Bon entraînement et grosse volonté avec à l’arrivée une super perf ! Une mention spéciale aussi pour Hugues, à vélo pendant les 100 kms et garant du soutien moral, du planning de ravitaillements en boissons et en solides (gels et compôtes)! Chapeau l’équipe !D’après le médecin, ce n’est pas forcément une déchirure, peut-être qu’une contracture, verdict echographie Mardi. En attendant, flector, massage, chaleur et étirement… Et je ronge mon frein! Bon courage pour Teyran, je viendrai en cycliste/photographe suivant état de la jambe…
Ce sera finalement sans moi… Une dechirure au mollet me force à rester au repos. Donc pas de semi ni de lièvre! Cela me donnera l’occasion d’aller voir le docteur Caudullo pour parler de Marseille-Cassis…
