je pense que pour Franck et moi ce serait ok pour la Pene, d’ici là je serai guérie!!! par contre pour la date je crois qu’il y a un souci!!! le samedi 12 n’existe pas!!! alors tu nous diras si c’est le 9 ou le 16!!!
RDV ce soir chez médecin mais à priori déchirement musculaire… donc peut être un peu de repos…

cathy B

rdv chez medecin demain soir… je serais peut être là si je peux courir!!! je vous dirai ça jeudi matin sur le forum!! 😕
cathy B

Effectivement, on peut pas dire que je sois spécialement content de ma performance, je suis à 10′ de l’objectif et à 7′ de ma dernière perf en avril.

Sur les marathons précédents il m’en restait toujours un peu sous le pied alors j’ai décidé de partir un peu plus fort cette fois-ci.
Passage en 1h18:30 au semi mais avec un ressenti très différent des fois précédentes, contrairement à d’habitude ou je franchi le semi avec des supers sensations, j’en avais déjà marre et je devais forcer pour tenir le rythme.
Résultat j’ai lâché le groupe dans lequel j’étais depuis le début et à partir du 23e je suis passé de 3’45 à 4’00 au kilo.
A partir de là moralement c’était fini, l’objectif ko je voulais abandonner et j’étais résolu à m’arrêter à la première station de métro que je trouverai.
J’en ai pas trouvé heureusement, mais j’ai marché au ravito du 25e, 30e, 35e avec des allures à 4’40 !
Après le 35e je me suis dit que c’était finalement un peu tard pour abandonner surtout que je commençais à voir d’autres coureurs encore plus dans le dur que moi, ça m’a remotivé et je suis reparti sur des allures de 4’10-4’20 jusqu’à l’arrivée, j’ai même réussi à sprinter quand j’ai vu les quelques secondes qui restaient avant les 2h50.

Avec une journée de recul je me demande ce qui m’a pris de lâcher autant, et de vouloir abandonner alors que j’aurais pu sans doute réduire le rythme et gérer une fin de course moins chaotique.
Par contre ce qui est sûr c’est que je ferai pas de marathon au printemps !

@bientôt
Bruno

Félicitations à tous, je vois que le mollet de Yann a tenu le coup. Pas eu trop chaud durant cette course? le petit bain de mer a-t-il été profitable? encore bravo à tous.
bruno D

bonjour à tous,

Après Valérie, à mon tour de vous relater mon récit de course. Mais en fait, tout commence 12 semaines avant. Soyez rassurés, je ne vous conterai pas l’intégralité de notre entrainement. Mais simplement, après le semi de Teyran, je me blesse à la cuisse droite, donc c’est logiquement que je me rends 3 fois par semaine chez le kiné pour « me donner les chances de terminer » mon marathon. Je ne cours presque plus, au total 3 sorties de 7 à 8 kils et une de 29 avec souffrance et jambe de plomb, pour les 5 dernières semaines.
Alors, je n’en mène pas large le samedi lorsqu’en boitant je vais chercher mon dossard avec Valérie et mon beau frère, qui vient d’arriver de Paris. Il est speed et va dans tous les sens. Petit tour dans le stade pour nous faire une idée, la pression monte encore, encore, encore.
Nous retournons au centre d’Amsterdam et prenons un dernier repas, puis au dodo. Enfin, pour ceux qui peuvent dormir la veille. En ce qui me concerne, je gamberge toutes les stratégies de course, toute sauf l’abandon. Puis c’est l’heure de manger le gâteau et hop, direction la gare pour prendre le métro.
Que de monde, des couleurs, des langues différentes, néerlandais, allemand, français, portugais, anglais…. Et une jeune hollandaise me demande ce que nous faisons dans nos tenues, elle a manifestement beaucoup bu, et reste incrédule de savoir que nous venons de France pour courir à Amsterdam, si elle savait qu’il y a des argentins, des brésiliens, des israëliens…
A la descente du métro, nous suivons le flot des coureurs et après être passé au vestiaire, rentrons dans le stade. Musique techno à fond, nous prenons nos sas de départ, dernier bisous et encouragements, dernière consigne de Valérie à mon attention « on a dit pas de blessures… ». Elle me connait.
5 minutes dans le sas sur le tartan et je regarde les pros sur l’écran géant terminer leur échauffement, ils rentrent et Vlan, il est 9h 30, c’est parti !
200 mètres de stade, incroyable je n’ai pas de douleur à mon aponévrose, mais c’est 200 mètres de piste, restent 42 kils de bitumes. Je fonce, ça tient, je suis presque bien. Il me manque quelque chose. Ha oui, 5 semaines d’entrainement, rapidement je me sens les jambes lourdes.
Kil 7, nous croisons les pros qui reviennent sur nous à l’issue de la boucle. Kil 10, je perds mes gourdes et manque de me faire piétiner par le peloton. Mes gourdes contiennent mes mélanges énergétiques, pas de gels pour moi. J’en profite pour faire une photo de Gandhi. Je comprends très rapidement que je ne ferai pas 3h00. D’ailleurs le meneur des 3h15 me double avec sa cohorte…déjà ?
Puis nous arrivons sur les rives de l’Amstel, je ralentis inlassablement, logiquement, quelle vue ! et sur l’autre rive, les pros passent, je suis au 15eme kil et eux au 24eme. La minute qui nous séparait au départ a grandi, ils courent vite et bien !
Et depuis le départ, toujours cette foule sur le côté qui nous acclame. Les organisateurs ont inscrit nos nom et prénom sur les dossards, alors les locaux scandent nos noms et nous encouragent, les enfants crient « Hup, Hup, brouno » et tendent la main pour une tape amicale…
Passage du pont au 19ème kil, c’est dur, j’ai les jambes lourdes. Juste avant le semi, en 1h43, le meneur de 3h30 me passe avec ses suiveurs. Hé ben.
Allez changement de tactique, maintenant deux kils de course et 1 à 2 minutes de marche et photo. Ça marche bien, je peux repartir et profiter du paysage et de la chaleur des encouragements. Tiens des supporters français au 25ème kil, je m’arrête et discute rapidement, il y a encore de la route à faire…
27ème kil, les pompom girls sont là !! les jambes lourdes aussi !
32ème kil, même depuis les appartements, les hollandais nous encouragent. Puis on longe un canal d’est en ouest, passage devant la brasserie Heineken, une photo bien sûr, puis le RijksMuséum de nouveau. Enfin, une dernière traversée du Vondel Park, 2 kils tout de même.
Sortie du parc juste après le 40ème, ça sent bon l’arrivée.
41ème kil, dans le caniveau deux coureurs épuisés et pris en main par les secours.
41,500 presque au bout, on tourne à droite puis c’est la vue sur le stade, et cette foule énorme le long des barrières qui encourage. A droite, devant un fameux « I Amsterdam » les anneaux olympiques, le stade, et là….. la piste pour 275 mètres, les gradins remplis de spectateurs qui scandent, hurlent, encouragent, la sono à fond, les coureurs arrivés qui dans leur couvertures de survie nous applaudissent.
La ligne et c’est fini. Je suis content d’en être arrivé à bout, mais inquiet. Où en est Valérie. Le temps passe. Mon beau frère arrive, il a les jambes tétanisées et me dit que Valérie n’est pas loin. En effet, 5 minutes plus tard elle arrive, lève les bras au ciel, je la prends dans les miens. Je suis très content pour eux deux qui viennent de terminer leur premier marathon.
C’est un très beau marathon, rapide et chaleureux comme les bataves qui nous ont encouragé tout le long du parcours, musique à différents endroits et même sur des bateaux sur l’Amstel, avec ou sans autorisation officiel, peu importe mais quelle ambiance, et quelle ville.
J’ai mal aux jambes mais je suis content.
Le lien pour les photos :https://www.dropbox.com/sh/235w6of4by0zh6v/tRZGl6-Ef_

A bientôt, sportivement.

Bruno D

De retour à Montpellier, l’énervement est enfin retombé et je peux monter les escaliers à peu près normalement (presque pas dormi dimache soir à cause des douleurs aux jambes)
la dernière semaine avant la course le stress avait pris le dessus (crampes au mollet, mal au dos…)
mon beau frère m’a annoncé dix jours avant la course qu’il voulait courir avec moi, alors qu’on ne s’était jamais entraîné ensemble et qu’il est très sportif mais c’était aussi son 1er marathon, il m’a dit qu’il comptait sur moi pour le canaliser, sinon il serait parti comme un fou
notre objectif était 4H30 maxi
notre stratégie : les 30 premiers kilomètres en trois heures et après on finit comme on peut : pour ma part, la plus grande distance jamais courue était 26 km mais j’avais fait toutes les sorties longues à 10km/h
on s’est sentis étonamment bien les 20 premiers kilomètres, on a fini le semi en 2H02 en se disant qu’on étaient dans les temps, et les 30 en 2h55 et là je me suis dit que le plus dur était fait :12 km c’est les foulées castelanuaviennes après tout…mon beau frère m’a lâché aux 30 km en maintenant la même allure
à partir de là j’ai attendu , attendu le moment où tout était sensé lâcher, j’avais bien senti que j’avais ralenti puisque je courais avec deux jambes de bois mais sans douleurs insupportables,et finalement pas tant ralenti que ça puisque j’ai passé les 40 km en un peu plus de 4 heures
je n’avais plus regardé la montre depuis 35km, l’écart de 400 m avec les panneaux me démoralisant trop
à 40 km, j’ai su que j’allais pouvoir le faire en 4H15, ce qui m’a semblé un peu fou, l’entrée dans le stade était formidable tout le monde applaudissait, quand j’ai vu FINISH j’a i accéléré et doublé deux hommes…Bruno m’attendait à l’arrivée, j’avoue j’avais la gorge nouée d’émotion
un marathon tout plat, c’est vraiment bien ça permet d’être régulier, et c’est sûrement plus facile de le finir si on se laisse pas emporter sur la première partie
le truc qui a bien rythmé la course c’est un gel tous les 5km plus eau au ravitaillement , j’avais pris une gourde qui m’a bien aidée entre 30 et 40 km, je ne serais peut être pas repartie si je m’étais arrêtée au ravitaillement
Sinon, l’ambiance hollandaise est excellente, les gens sont chaleureux et nombreux tout le long du parcours, il ya de la musique quasi tout le temps, et des pom pom girls très blondes qui ralentissent bien les concurrents masculins
au final, excellent souvenir d’Amsterdam et de son marathon

tres contente d’avoir choisi Amsterdam pour mon premier marathon car c est tout plat
le parcours est tres beau , notamment le long de l’amstel ce qui permet aux bateaux d’accompagner les coureurs avec de la musique, la meteo ideale, plus de 15 degres, meme s’il a plus beacoup la veille et pendant la nuit
le public est nombreux et chaleureux
bref tres beau marathon
en tout cas, merci a toutes celles et ceux qui m’ont donne des conseils et encouragee ces dernieres semaines

valerie

félicitations à tous les deux.
a bientôt.

Bruno D