Je ne pourrai pas être avec vous ce soir, boulot oblige, mais je penserai à vous. Passez une bonne soirée!

Salut! A défaut d’être le premier trail sous les couleurs du Crès, c’est le premier pour moi où la distance dépasse les 30km! C’est avec un peu d’appréhension que j’aborde cette épreuve. Ai-je assez à boire? De solide? Et les vêtements de pluie, je prends? Bref, je profite du trajet pour refaire mon sac à l’arrière de la voiture d’Olivier.
Sachant qu’aujourd’hui, je ne serais pas encore sur le podium, je me suis dit autant faire cette course sur un rythme tranquille au début et accélérer sur les dix derniers KM! Stratégie payante cet été dans les Pyrénées, même si je n’avais pas fait le podium là bas non plus, j’avais au moins pris beaucoup de plaisir.
C’est donc en queue de peloton que je démarre cette course, queue de peloton avec une super ambiance au passage, ça papote et chambre à chaque relance et flaque de boue traversée, et Dieu sait qu’il y en avait. J’ai donc géré ce début ce course en restant en aisance respiratoire autant sur le plat, les descentes que les montées. KM13-14, je commence à remonter des coureurs, ce qui gonfle le moral surtout qu’ arrive le ravito au KM15 qui permet de refaire les niveaux d’eau et de se poser un peu. Je repars et atteint la mi-course (KM17) en 02h15 en bonne forme et plutôt confiant pour la suite. Je décide donc d’accélérer un peu, d’autant plus que le terrain est joueur ( monotraces en sous bois, relances et pataugeage dans des rivières de boue). Mais trop confiant peut-être, car au KM23 environ des douleurs tendineuses au genou/cheville droit apparaissent. Je ralentis un peu la cadence, mais KM25 les douleurs se font plus violentes surtout en descente et m’obligent à commencer à marcher. Ironie du sort, l’Ipod annonce de sa voix suave et virile ” Battery Low”. Je me dis qu’il faudrait minimiser la casse en s’arrêtant là au prochain signaleur. Heureusement les tapes amicales des autres coureurs et les encouragements des bénévoles m’ont poussé à aller au bout, doucement et prudemment. Doucement, pour ne pas empirer les choses (et comme l’a dit mon compagnon de KM28-32 “L’équipe de France de trail, elle est encore loin pour nous”) et prudemment car les derniers KM étaient plutôt techniques avec des descentes raides et passages à flanc de ravins. KM32 : traversée de ruisseau, je passe à gauche pensant que c’est moins profond, mauvaise pioche : de la boue jusqu’au genou, qui soulage au passage les maux.
KM34, je reconnais l’arrivée au village et un peu plus tard, aperçois au loin Olivier et Sébastien (qui m’ont quand même attendu!). Tout cela redonne un peu d’adrénaline pour reprendre l’allure et passer cette ligne d’arrivée tant attendue.
Au final, même si j’ai mis 2h10 à faire les 10 derniers KM, je ressors plutôt content d’être aller au bout, je me suis quand même régalé sur les 20 premiers KM, j’ai apprécié l’ambiance.
Une seule envie aujourd’hui, remettre le couvert! Mais d’abord repos kiné (et bière, dinde farçie et bûche de Noël)!

Julien

Désolé Stéphane 🙁 Vu que c’était assez détrempé, et le temps pas terrible, on a joué la prudence,on a évité le sommet

Quand je suis là, on m’emmène voir les chasseurs de Sainte-Croix, et quand vous y allez, je ne suis pas là. 🙁
Bonne sortie!!! 😉

Julien