2ème Foulées des
Berges du Gardon.
Vendredi 02 Août 2013, j’ai participé aux
2ème Foulées des Berges du Gardon. C’est sous une chaleur estivale
et étouffante de 30°C et seulement une sortie au compteur sous de telles
températures, que j’ai pris le départ. Je m’étais inscris sous le Run’In Cres
mais j’ai couru avec le maillot de mon entreprise (ce qui explique que le logo
Compart sur mon tee-shirt). 
Un duo dans la course.

Je me suis inscrit avec Esteban, mon collègue de
travail, qui m’avait vanté le parcours et qui souhaitait améliorer son temps de
l’année dernière. Cette course ne présentait à priori aucune difficulté. Elle
se déroule dans une partie du lit du Gardon, elle est longue de 11,6 km sans dénivelé
à part quelques casse-pattes. La suite prouvera que non.
Le parcours se fait en 2 boucles de 5,8 km
chacune, le départ et l’arrivée se font d’Ales plage (oui j’ai bien écrit Ales
plage). Le départ est donné, mon objectif est de m’extirper rapidement du
peloton afin de ne pas zigzaguer sur les chemins de berges qui sont étroits. Il
y a 120 coureurs engagés sur le parcours long avec beaucoup de pointures du
club local d’athlétisme d’Ales. Je pars comme d’habitude un peu fort pour moi,
pour me réguler après. Cela commence par 2 bosses au sens strict du terme, qui
ne font pas encore trop mal pour un 1er passage, rapidement 
nous changeons de terrain, et trouvons du gravier où les appuis sont fuyants,
pour ensuite retrouver un chemin plus ou moins stabilisé. Je me cale dans un
groupe de 5-6 personnes dont un cadet qui à l’air très à l’aise. Je boucle les 2
premiers kilomètres en moins de 8 minutes. C’est trop rapide et la chaleur se
fait déjà sentir. Nous traversons le Gardon sur un petit pont improvisé fait de
palettes; l’eau les recouvre par endroit et c’est donc avec les chaussures
mouillées que nous passons de l’autre coté.
Oui, il s’agit bien de moi !

L’autre berge est plus agréable car
elle présente moins de changements d’appuis, et permet donc de garder un rythme
plus régulier. Je décide de plafonner à 12,5 km/h. Par plusieurs fois on
franchit des rigoles de 2m50 de larges, faites de pierres ou de béton. Elles favorisent l’évacuation des eaux pluviales et jalonnent les berges. En clair, tous les 500 mètres,
le rythme est cassé, et il faut relancer. J’arrive vite vers la fin de la
première boucle et je retraverse le Gardon. Je boucle le 1er tour en
23’10, mais je sais qu’on va rentrer dans le dur dans la prochaine boucle.
Le sable et la chaleur.

Effectivement cela devient très dur, on
attaque le 6ème kilomètre sur la plage avec du sable pour appui (je
ne vous le conseille pas c’est comme courir dans de la neige fraiche). Puis on
retrouve les difficultés, les 2 bosses, les graviers, les chaussures sont
lourdes et la chaleur n’arrange rien. En passant on m’annonce 30ème.
Je m’accroche au cadet qui est toujours devant moi au prix d’un effort assez
soutenu j’arrive à le dépasser, non sans mal. Mais je suis également dépassé
par un groupe qui vient de me faire reculer de 5 places. Pendant le reste de la
course je tente de gérer mon temps pour terminer en 50 minutes. La fin est
pénible et interminable (et je viens de ne parcourir que 10 km) je n’aurais pas
du doubler le cadet qui, vexé, me repasse devant, juste avant le dernier
franchissement du Gardon. Il vient de me mettre un coup au moral !  La 3ème féminine vient également
de me doubler. C’est la fin, plus personne ne doit me passer devant :
j’allonge ma foulée pour conserver ma place, et ce sera payant puisqu’à
l’arrivée je suis exténué et je constate que je finis 37ème sur 120,
et 8ème V1 en 50’28’’ soit une moyenne de 12,959 km/h.

C’est fini. Enfin les vacances.
Esteban est
30’’ derrière moi. Pour lui l’objectif est atteint.
La vidéo de la course : http://www.youtube.com/watch?v=VhT-woVjDKg
Moi, je suis déçu car je ne passe pas
sous les 50 minutes. Cette course a été usante mais le mélange nature et ville
est une réussite. Je n’ai pas pu rester pour la remise des prix et le repas de
fin de soirée. Aux dires des participants de l’année dernière, l’ambiance du
bord de plage fait que l’on a l’impression d’être en vacances
A bientôt sur le semi-marathon des vendanges de
Teyran, le 15 septembre 2013.

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