Marathon Barcelone 2016

Arrivée à Barcelone samedi en début d’après-midi,
récupération de mon dossard et petit tour dans le village départ.
 
Le jour J
approche…, j’angoisse un peu, après 8 semaines et demi de préparation sans
aucun encombre (le super plan de Florence), j’ai une douleur au niveau de
l’aine qui me perturbe depuis 10 jours, j’espère que çà va tenir. Après-midi de
repos, puis dernier plat de pâtes (enfin !!!).

Après une bonne nuit de sommeil, vient l’heure du départ.
Il faut beau, pas de vent, température idéale. Les premiers hectomètres me rassurent sur ma douleur, çà devrait le faire. Je
décide de partir et de rester sur une base à 4’55’’ au km, histoire de prendre
un peu d’avance sur un objectif de 3h30’. Je passe au semi en 1h43’40’’ dans le
rythme fixé et tout va bien.

Odile m’a fixé des points de rencontre aux km 4 puis 11, 18
et 22. Elle fait quelques hectomètres avec moi et me ravitaille en gels et
autres. Avec son sac à dos, elle doit surement commencer son entrainement pour
une prochaine édition du marathon des sables ;)!

Nouveau RDV avec Odile au km 28, grosse ambiance tout le long du parcours, beaucoup de monde, d’encouragements et de nombreux groupes de musique rock. J’arrive sur le front de
mer au km 30, toujours sur le même rythme mais çà devient plus dur. Je me dis
qu’il reste environ 1 heure à tenir, mais je me rappelle aussi de 2015 et de
ces interminables 12 derniers km. Là, je suis bien mieux, je prends les km un à
un et reste sur un rythme quasi équivalent. Km 35, plus que 7, je fais des
maths, et je calcule la vitesse acceptable pour passer
sous les 3h30, çà m’occupe l’esprit et me rassure, j’ai un peu de marge.

Odile est au km 36 et fait 2 km avec moi, le rythme baisse à
peine, çà commence à sentir bon. Arrive le km 40, plus que la longue avenue à
remonter, je sais alors que l’objectif sera atteint, c’est grisant. Je me paye le
luxe d’accélérer sur le dernier km, c’est fou le nombre de places que l’on peut
gagner en sprintant à la vitesse vertigineuse de 13km/h !

Passage sous le portique d’arrivée, objectif atteint en
3h28’20’’ (j’avais stoppé ma montre par erreur quelques secondes en cours de route par une fausse manipulation…)
 

Merci à Odile pour son soutien tout au long de la préparation, merci à vous pour vos petits messages d’encouragement, merci pour
votre accompagnement lors des séances de VMA, de seuil, ou sorties longues.
Plein de bonnes choses aux forçats du bitume, des sous-bois ou du désert
marocain qui vont entrer en piste dans les semaines à venir.

De mon côté, c’est maintenant repos (j’ai quand même
terriblement mal aux jambes…) et je vais pouvoir arrêter les pâtes ! C’est même déjà fait !
 
Olivier V.

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