MA ROMEUFONTAINE
Temps clair, pas de vent, +2° au thermomètre, les conditions
s’annoncent bien, me voilà au départ de la Romeufontaine, 25 km, 3ème édition,
1000m de D+
9 heures départ commun avec le 12 km, Montée sélective sur 10
bornes qui nous amène au Roc de la Calme, Dès le 2ème km, ce n’est pas la neige
que l’on rencontre mais les premières plaques de verglas et les premières
chutes, Je me sens très bien, monte à mon rythme mais prudemment, Je craignais
l’altitude mais en fait tout se passe bien, Le verglas est toujours là et la
valse des chutes continue….
Arrivés au dixième kilomètre, point culminant
du trail (2200m) nous attend une piste noire que nous devons descendre, Ouf elle
n’est pas gelée ce qui me permet de me lâcher, Du pur bonheur !
Ensuite
direction le barrage des Bouillouses : chemin vallonné et enfin de la neige
parfois jusqu’au mollet, paysages splendides de carte postale, Retour à la
réalité, toujours du verglas et voilà ma première chute, pas de bobo, Je repars,
toujours pas de fatigue, tant mieux,
Nous traversons le barrage et admirons
le lac gelé, Nous voilà au 15ème km, toujours de très bonnes sensations. Le
verglas toujours là… deuxième chute, Je sens une douleur au poignet, rien de
méchant je repars de plus en plus prudemment, Sur 2 km pas de neige mais une
belle patinoire de glace bleutée digne d’ Holidays on Ice, Je cours au bord du
chemin, sous les sapins essayant d’éviter…. le verglas dissimulé sous les
épines,
Retour vers la piste noire de la Calme mais dans l’autre sens,
L’horreur, Un mur qui paraît infranchissable. La fatigue commence à se faire
sentir, je me ravitaille, je marche comme tout le monde, Arrivé en haut du mur,
une piste rouge à descendre sous le regard médusé des skieurs. Plus que 6 bornes
à parcourir dans un sous-bois. Bientôt la fin, je me sens revigoré, Un peu de
neige et toujours ce maudit verglas…Au 20ème troisième gamelle, jamais deux
sans trois, Ce sera la dernière.
A 3 km de l’arrivée j’aperçois Hélène enfin
rassurée de me voir « entier »,Deux graves accidents ont eu lieu à coté d’elle,
J’essaie de dérouler jusqu’à la côte du golf à 600m de l’arrivée; et là grosse
panne, énergie 0, je suis vidé, Je marche tant bien que mal jusqu’au sommet de
la butte, reste 400 mètres à descendre et c’est l’apothéose.
La ligne
franchie je découvre mon temps, ma place, quel bonheur, c’est au-delà de mes
espérances,
s’annoncent bien, me voilà au départ de la Romeufontaine, 25 km, 3ème édition,
1000m de D+
9 heures départ commun avec le 12 km, Montée sélective sur 10
bornes qui nous amène au Roc de la Calme, Dès le 2ème km, ce n’est pas la neige
que l’on rencontre mais les premières plaques de verglas et les premières
chutes, Je me sens très bien, monte à mon rythme mais prudemment, Je craignais
l’altitude mais en fait tout se passe bien, Le verglas est toujours là et la
valse des chutes continue….
Arrivés au dixième kilomètre, point culminant
du trail (2200m) nous attend une piste noire que nous devons descendre, Ouf elle
n’est pas gelée ce qui me permet de me lâcher, Du pur bonheur !
Ensuite
direction le barrage des Bouillouses : chemin vallonné et enfin de la neige
parfois jusqu’au mollet, paysages splendides de carte postale, Retour à la
réalité, toujours du verglas et voilà ma première chute, pas de bobo, Je repars,
toujours pas de fatigue, tant mieux,
Nous traversons le barrage et admirons
le lac gelé, Nous voilà au 15ème km, toujours de très bonnes sensations. Le
verglas toujours là… deuxième chute, Je sens une douleur au poignet, rien de
méchant je repars de plus en plus prudemment, Sur 2 km pas de neige mais une
belle patinoire de glace bleutée digne d’ Holidays on Ice, Je cours au bord du
chemin, sous les sapins essayant d’éviter…. le verglas dissimulé sous les
épines,
Retour vers la piste noire de la Calme mais dans l’autre sens,
L’horreur, Un mur qui paraît infranchissable. La fatigue commence à se faire
sentir, je me ravitaille, je marche comme tout le monde, Arrivé en haut du mur,
une piste rouge à descendre sous le regard médusé des skieurs. Plus que 6 bornes
à parcourir dans un sous-bois. Bientôt la fin, je me sens revigoré, Un peu de
neige et toujours ce maudit verglas…Au 20ème troisième gamelle, jamais deux
sans trois, Ce sera la dernière.
A 3 km de l’arrivée j’aperçois Hélène enfin
rassurée de me voir « entier »,Deux graves accidents ont eu lieu à coté d’elle,
J’essaie de dérouler jusqu’à la côte du golf à 600m de l’arrivée; et là grosse
panne, énergie 0, je suis vidé, Je marche tant bien que mal jusqu’au sommet de
la butte, reste 400 mètres à descendre et c’est l’apothéose.
La ligne
franchie je découvre mon temps, ma place, quel bonheur, c’est au-delà de mes
espérances,