Hivernatrail : le manège enchanté?
Et bien voilà, nous attendions ce rendez-vous depuis le 16
septembre. Car il fallait bien s’inscrire tôt, très tôt pour zébuloner sur les
sentes de la Vaunage.
septembre. Car il fallait bien s’inscrire tôt, très tôt pour zébuloner sur les
sentes de la Vaunage.
En ce qui me concerne, se sera le 34 Kil. Et je n’étais pas
le seul, de la pointure il y en avait, des bons et même des très bons, Bertrand BROCHOT, Maxime
DURAND, Régis DURAND, Laurent COLOMBERO, Jean-Claude
CANALS, Alex MUNOZ, Luc MARTIN, Sébastien
BOUSQUET, Fabrice d’ALETTO, Daniel
CAMALET, Laid BELLIL, Christian
VIGNAUD, David POURRAT, Guilhem PRAX, Didier TOME, Janick
JUCHEREAU (c’est l’organisation qui le dit, moi je les connais pas!), des
jeunes et des moins jeunes (des V4), normal c’était la finale du challenge des
trails gardois.
le seul, de la pointure il y en avait, des bons et même des très bons, Bertrand BROCHOT, Maxime
DURAND, Régis DURAND, Laurent COLOMBERO, Jean-Claude
CANALS, Alex MUNOZ, Luc MARTIN, Sébastien
BOUSQUET, Fabrice d’ALETTO, Daniel
CAMALET, Laid BELLIL, Christian
VIGNAUD, David POURRAT, Guilhem PRAX, Didier TOME, Janick
JUCHEREAU (c’est l’organisation qui le dit, moi je les connais pas!), des
jeunes et des moins jeunes (des V4), normal c’était la finale du challenge des
trails gardois.
Autres super pointures présentes, il y avait Hugues, Olivier
F, Olivier V, Michel T, Laurent et Alain G.
F, Olivier V, Michel T, Laurent et Alain G.
Mais il y avait aussi le 17 kil sur lequel on retrouvait
Odile, Cathy B,Daniel (heu pardon)Franck, Julien, Thierry et ses deux
puces, mais pas Valérie dont le genoux continue à la faire souffrir.
Odile, Cathy B,
puces, mais pas Valérie dont le genoux continue à la faire souffrir.
Il y avait aussi du vent, froid, glacial même, et ça il
l’avait pas dit à la météo. Mais le ciel était bleu, pas un nuage, merveilleux,
bleu comme notre maillot.
l’avait pas dit à la météo. Mais le ciel était bleu, pas un nuage, merveilleux,
bleu comme notre maillot.
Puis nous v’là sous le portique, prêts à bondir. Houlàlà,
devant moi y a un type qui a une carrure de malade avec un T-Shirt des
championnats de France de Trail, ça va tirer sur les jarrets, ça va gicler dans les bosses…. Et puis ici y
a pas de techno, du rock, du bon, du gras. Exit Vangélis, wellcome Steppenwolf, RATM (Rage Against The Machine) et
autres bonnes notes.
devant moi y a un type qui a une carrure de malade avec un T-Shirt des
championnats de France de Trail, ça va tirer sur les jarrets, ça va gicler dans les bosses…. Et puis ici y
a pas de techno, du rock, du bon, du gras. Exit Vangélis, wellcome Steppenwolf, RATM (Rage Against The Machine) et
autres bonnes notes.
Les minutes sont longues avant de nous lacher, et finalement
à 10h09, c’est presque 450 bipèdes qui se ruent derrière les gardians en
formation d’abrivado. Route pour sortir du village et étirer un poil se peloton
multicolore, virage à droite, vigne et zouuuu début du festin. Et là, il nous
l’avait bien dit l’organisateur, on allait les bouffer les 34 kil… la fanfare
pour donner du peps.
à 10h09, c’est presque 450 bipèdes qui se ruent derrière les gardians en
formation d’abrivado. Route pour sortir du village et étirer un poil se peloton
multicolore, virage à droite, vigne et zouuuu début du festin. Et là, il nous
l’avait bien dit l’organisateur, on allait les bouffer les 34 kil… la fanfare
pour donner du peps.
Première montée, la descente des VTTistes locaux.
Frapadingues dans la région!!! Et
certain ont déjà chaud, n’est-il pas Olivier?
Frapadingues dans la région!!! Et
certain ont déjà chaud, n’est-il pas Olivier?
Après je ne l’ai revu qu’à
l’arrivé!
Pfou, c’est beau mais ça grimpe…
Encore une combe à descendre et hop là, remontée aussi sec
pour arriver à l’ancien moulin à vent, 202 mètres d’altitude, qui surplombe
Saint Côme.
pour arriver à l’ancien moulin à vent, 202 mètres d’altitude, qui surplombe
Saint Côme.
Puis nous vlà partis dans une descente vertigineuse et très
technique. À trois reprises je me retourne le pied gauche, ha non! J’ai mal
mais je vais au bout…Et comme après une descente, y a une remontée, ben nous
vlà sur ce passage pour déboucher sur la piste d’envol des parapentes. Et en
bas serpentant doucement la file des camarades du 17 kil.
technique. À trois reprises je me retourne le pied gauche, ha non! J’ai mal
mais je vais au bout…Et comme après une descente, y a une remontée, ben nous
vlà sur ce passage pour déboucher sur la piste d’envol des parapentes. Et en
bas serpentant doucement la file des camarades du 17 kil.
Tandis que
devant, notre procession suit son chemin.
Mais dit donc, dans la pub, ils disaient “tournicoti,
tournicottons, on peut vous laisser tournoyer longtemps ici…”. Mais ça se
passe où?
tournicottons, on peut vous laisser tournoyer longtemps ici…”. Mais ça se
passe où?
Et ben ici, nous passons la mare aux sangliers, bifurcation pour
le 17 et le 34 et c’est parti pour de longs moments en sous bois, au milieu des
chênes et arbousiers, pifs-pafs à droite et à gauche, montées et descentes,
baisse la tête, regarde au sol les racines et les cailloux, attention la
branche, oups le tronc… et les appuis commencent à être douloureux.
le 17 et le 34 et c’est parti pour de longs moments en sous bois, au milieu des
chênes et arbousiers, pifs-pafs à droite et à gauche, montées et descentes,
baisse la tête, regarde au sol les racines et les cailloux, attention la
branche, oups le tronc… et les appuis commencent à être douloureux.
Que de casses-pattes, mais aussi, de beaux paysages, vue sur
le Pic Saint Loup
le Pic Saint Loup
Bientôt le ravitaillement, bientôt midi, pourvu qu’ils
n’aient pas oublié l’apéro et les cacahuettes!!
n’aient pas oublié l’apéro et les cacahuettes!!
Je me retourne et je vois Hugues sur mes talons. Je suis
surpris car je l’avais laissé passé le temps de prendre une photo, dans la
première montée. Il a calé dans l’une des montées techniques.
surpris car je l’avais laissé passé le temps de prendre une photo, dans la
première montée. Il a calé dans l’une des montées techniques.
On arrive
ensemble au ravito, mais ya ni apéro ni cahuettes, juste des pâtes de fruit ,
raisin… et eau. Je vais pour remplir ma poche, mais là surprise, j’ai presque
rien bu. Pas normal, Hugues et le bénévole me font les gros yeux…
ensemble au ravito, mais ya ni apéro ni cahuettes, juste des pâtes de fruit ,
raisin… et eau. Je vais pour remplir ma poche, mais là surprise, j’ai presque
rien bu. Pas normal, Hugues et le bénévole me font les gros yeux…
Puis Hugues part, et au moment où je prends la fuite,
Laurent arrive. Je le laisse se ravitailler. Je pense alors au reste de la bande,
Olivier F loin devant, virevoltant sur ces monotraces qu’il affectionne tant;
Olivier D qui est à mon avis à une encablure d’Hugues; j’imagine Michel et
Alain quelque part entre les deux Oliviers, puisque je ne les ai pas revu
depuis le départ.
Laurent arrive. Je le laisse se ravitailler. Je pense alors au reste de la bande,
Olivier F loin devant, virevoltant sur ces monotraces qu’il affectionne tant;
Olivier D qui est à mon avis à une encablure d’Hugues; j’imagine Michel et
Alain quelque part entre les deux Oliviers, puisque je ne les ai pas revu
depuis le départ.
Bref, nous voilà repartis vers Saint Côme, en prenant soin
d’éviter le chemin le plus court. Nous empruntons une succession de petites
montées, traversons la route pour mieux reprendre l’ascension de l’autre
colline, celle où il y a la tour de guet des Pompiers… C’est raide, les jambes
commencent à bruler…. La vitesse descentionnelle fait pleurer les yeux, la
vitesse ou la fatigue?
d’éviter le chemin le plus court. Nous empruntons une succession de petites
montées, traversons la route pour mieux reprendre l’ascension de l’autre
colline, celle où il y a la tour de guet des Pompiers… C’est raide, les jambes
commencent à bruler…. La vitesse descentionnelle fait pleurer les yeux, la
vitesse ou la fatigue?
Prudence, prudence, terre très sèche et racines
attendent le moindre faux pas des trailers… et hop la montée à la tour de guet.
Pfouiii, c’est de moins en moins simple. Et encore yaura pire à venir, en
principe, selon le programme des réjouissances.
attendent le moindre faux pas des trailers… et hop la montée à la tour de guet.
Pfouiii, c’est de moins en moins simple. Et encore yaura pire à venir, en
principe, selon le programme des réjouissances.
Et puis je fais un bout de chemin avec un couple de
Chateaurenard. Mais voilà, le seul défaut de balisage du parcours, madame part à droite alors que nous prenons à
gauche, la grimpette bien sûr. La fatigue commence à se ressentir.
Chateaurenard. Mais voilà, le seul défaut de balisage du parcours, madame part à droite alors que nous prenons à
gauche, la grimpette bien sûr. La fatigue commence à se ressentir.
Nous retraversons la route, c’est bon signe de se retrouver
du bon côté de la route. Mais dans les esprits, il y a encore la montée de
Mouressipe dont les organisateurs disent qu’elle va finir de nous brûler les
poumons ou les jambes, qu’elle nous réveillera ou au contraire nous achèvera. En
haut, il y a un site datant de l’âge de
fer 2, un oppidum.
du bon côté de la route. Mais dans les esprits, il y a encore la montée de
Mouressipe dont les organisateurs disent qu’elle va finir de nous brûler les
poumons ou les jambes, qu’elle nous réveillera ou au contraire nous achèvera. En
haut, il y a un site datant de l’âge de
fer 2, un oppidum.
Mais avant d’y arriver, il y a encore quelque hectomètres à
gravir, à serpenter, à tournicoter, je suis seul,
gravir, à serpenter, à tournicoter, je suis seul,
ou presque.
Et on y est, la montée de Mauressipe,
Ha zut, il y a Laurent qui me passe. Faut dire que ma jambe
droite commence à se rappeler à mon bon souvenir, je m’arrête et me masse. Je m’étire
et je repars.
droite commence à se rappeler à mon bon souvenir, je m’arrête et me masse. Je m’étire
et je repars.
Et là, on débouche sur l’aplomb de la plaine. “Encore
deux Kils, me dit un bénévole, regarde le village, il est en dessous.”
Mais en dessous il ya aussi le vide!!!! Et ça redescend, de plus en plus
abruptement, dans la combe. J’ai l’impression
que c’est direct pour l’enfer, Highway to Hell. Et soudain, les vignes,
le chemin, le village, les habitants qui applaudissent, ce n’est alors plus
très loin si j’en crois la concentration de badauds.
deux Kils, me dit un bénévole, regarde le village, il est en dessous.”
Mais en dessous il ya aussi le vide!!!! Et ça redescend, de plus en plus
abruptement, dans la combe. J’ai l’impression
que c’est direct pour l’enfer, Highway to Hell. Et soudain, les vignes,
le chemin, le village, les habitants qui applaudissent, ce n’est alors plus
très loin si j’en crois la concentration de badauds.
Et là, en tournant à droite, les barrières anti émeute et le
portique dans le fond. Pourquoi d’ailleurs des barrières anti émeute ?
Nous sommes venus de notre plein grès, pour courir et passer ce portique, ce
n’est pas à 10 mètres de l’arrivée que nous allons repartir dans les collines…
portique dans le fond. Pourquoi d’ailleurs des barrières anti émeute ?
Nous sommes venus de notre plein grès, pour courir et passer ce portique, ce
n’est pas à 10 mètres de l’arrivée que nous allons repartir dans les collines…
Et ça passe.
Il ya tout le monde, Thierry me sourit me congratule et me
dit que Valérie c’est bien défendue. Olivier F et Hélène me demandent si ça va.
Hugues et Olivier D sont là aussi. Plus loin Laurent s’installe avec son
taboulé.
dit que Valérie c’est bien défendue. Olivier F et Hélène me demandent si ça va.
Hugues et Olivier D sont là aussi. Plus loin Laurent s’installe avec son
taboulé.
Je suis content de l’avoir fini. Mais il reste encore :
– à boire une bière, très bonne d’ailleurs;
– à boire un bouillon vermicelle qui passera mieux qu’un taboulé;
– à attendre Michel et Alain.
C’était une très belle course avec une bonne ambiance.
Bruno