Chronique d’un Marathonien à Marseille
Nous sommes le dimanche 14 septembre 2014, c’est pour moi un
grand jour.
grand jour.
Je vais pouvoir vérifier les bienfaits de mon plan d’entrainement
des 10 dernières semaines et des 4 séances hebdomadaires sur le parcours du
Marathon de Marseille.
des 10 dernières semaines et des 4 séances hebdomadaires sur le parcours du
Marathon de Marseille.
Il est 8h00, j’arrive
sur l’aire de départ à proximité du vieux port et du MUCEM.
sur l’aire de départ à proximité du vieux port et du MUCEM.
Déjà des coureurs sont présents et s’échauffent, le départ
des 3 courses (10-21 km et marathon) est prévu à 8h30.
des 3 courses (10-21 km et marathon) est prévu à 8h30.
Je repère mon sas de départ : pour un objectif de 3 :30 :00
il est le bleu. Il fait beau, pas trop chaud, les conditions climatiques de
course sont idéales.
il est le bleu. Il fait beau, pas trop chaud, les conditions climatiques de
course sont idéales.
Une équipe d’animation commence à motiver les troupes en
proposant un échauffement collectif.
proposant un échauffement collectif.
J’y participe volontiers, après tout un peu de gym avant une
course, ça ne fait pas de mal…
course, ça ne fait pas de mal…
A 8h25, la pression commence à monter, les sas sont complets :
nous sommes environ 6000 coureurs tous prêts au départ.
nous sommes environ 6000 coureurs tous prêts au départ.
Comme prévu, une détonation marque le début de la course.
D’emblée, j’accroche le meneur d’allure des 3h30. Le
prends rapidement le rythme des coureurs qui ont le même objectif que moi.
prends rapidement le rythme des coureurs qui ont le même objectif que moi.
Cette vitesse me convient bien, je tourne en moyenne entre 4:40
et 5:20 par km, Yann avait raison : Marseille n’est pas complètement
plat….
et 5:20 par km, Yann avait raison : Marseille n’est pas complètement
plat….
La configuration du parcours nous fait croiser le groupe de
tête. 6 kényans qui courent à plus de 20km/h: ça impressionne…
tête. 6 kényans qui courent à plus de 20km/h: ça impressionne…
Je jette un léger coup d’œil sur mon coureur virtuel du GPS qui m’indique que j’ai plus de 30 secondes d’avance au 8ème km :
finalement le programme de Bruno D s’avère être efficace.
finalement le programme de Bruno D s’avère être efficace.
Les animations tout au long du parcours me motivent pour
continuer sur ce rythme.
continuer sur ce rythme.
J’entame le 15ème km, une douleur commence à se
faire ressentir au mollet gauche, la même que j’avais ressentie une semaine
auparavant lors d’un entrainement. J’espère tout
d’abord que celle-ci va disparaitre en
diminuant ma vitesse mais sa persistance me laisse plutôt pessimiste.
faire ressentir au mollet gauche, la même que j’avais ressentie une semaine
auparavant lors d’un entrainement. J’espère tout
d’abord que celle-ci va disparaitre en
diminuant ma vitesse mais sa persistance me laisse plutôt pessimiste.
Il me reste 26 km à parcourir et je chute progressivement ma vitesse à
6 :00 au km puis 8 :00 puis 10 :00 au km, la douleur ne
disparait pas…
6 :00 au km puis 8 :00 puis 10 :00 au km, la douleur ne
disparait pas…
Je me pose même la question de savoir si je vais pouvoir
continuer à courir. Je revoie vite mes prétention à la baisse, à présent je ne
recherche plus le chrono mais tout simplement à terminer ma course.
continuer à courir. Je revoie vite mes prétention à la baisse, à présent je ne
recherche plus le chrono mais tout simplement à terminer ma course.
Au bout de 3h30 (mon objectif initial), il me reste encore 7
km, je m’arrête un peu pour m’étirer et je repars.
km, je m’arrête un peu pour m’étirer et je repars.
Deuxième et dernière montée de la corniche, je m’approche
enfin de la ligne d’arrivée, j’aperçois enfin le panneau du 42ème
km.
enfin de la ligne d’arrivée, j’aperçois enfin le panneau du 42ème
km.
Le tapis bleu m’indique que j’ai terminé, j’ose à
peine jeter un coup d’œil sur le chrono : 4 :38:25 soit 50 mn de plus que
Barcelone 2013.
peine jeter un coup d’œil sur le chrono : 4 :38:25 soit 50 mn de plus que
Barcelone 2013.
J’apprécie cependant la remise de la médaille du finisher,
le saint graal de la journée….
le saint graal de la journée….
Je me dis que je ferai mieux au prochain marathon.
Je vous remercie tout de même pour votre soutien.
Cédric